Posted on

review Rivherside from the UK

Rivherside – Instrumental Cheap Fuzz Blues (EP)

French singer/ guitarist Renaud Villet last worked on his Rivherside Project in 2016, eventually blending blues with electronics and whatever took his fancy. He hadn’t intended to return to it, but never say never… Not long ago, he came up with a riff on acoustic guitar which he wanted to record – he added various other instruments and a drum sample and put a huge fuzz tone on the guitar, eventually giving it a dirty roots feel akin to his former work with Rivherside. Dutch label Black & Tan resurrected the name, and here we are – instrumental cheap fuzz blues is both the title and the description.

There are four tracks: ‘Toad’s Fuzz’ is a riff that starts off big and builds from there, whilst ‘Fuzz Blowin’’ is Bo Diddley flavoured with a pronounced slide guitar lead, and ‘The Jab’ has a sixties feel with a touch of Essex Delta R’n’B roughness and a punky attitude, before the 70s take over with a fine guitar break. The EP finishes with a slower, cleaner-sounding ‘Last Thrill’ with echoes of BB King in the guitar work (though a little rawer than BB himself would have played it) The whole thing runs to around eleven minutes in total, and that’s just how it should be – really rather fine all round, this one.

Norman Darwen

Posted on

new EP Rivherside

today we released:

Until recently, Renaud (Villet) was absolutely not considering a return of Rivherside, a project that he left aside since 2016. And then recently, a very simple guitar riff came to him, first on acoustic guitar. He decided to record it, and put a big fuzz sound. He really enjoyed it, and he made a full track in a couple of days, adding other guitar parts, bass, keyboards and drums.

He then realized that it sounded like Rivherside, a mix of dirty roots sound and drum samples, produced entirely with a computer. He sent the song to us offering to release it as a single. We immediately accepted!

Then Renaud realist that he had to take advantage of the opportunity and his inspiration to make a few more tracks with the same vibe. So here is a new EP of 4 fairly short instrumentals, made in a hurry, which he named “Instrumental Cheap Fuzz Blues EP”.

The EP is released digital and available on all the download and streaming platforms.

Posted on

review Rivherside in Causette Magazine (France)

RIVHERSIDE – BLUES IN CLERMONT

Non, le blues n’est pas mort, car il bande encore ! Qu’on pardonne cette grivoiserie qui n’a d’autre but que de traduire un enthousiasme sincère pour une musique aux pieds solidement ancrés dans le delta du Mississippi, la tête dans le Cloud. Renaud Villet est informaticien à l’Université Clermont-Auvergne, mais c’est bien le virus du blues qu’il a contracté. À l’instar d’un Muddy Waters du XXIe siècle, armé d’une guitare et du logiciel Ableton Live, il écrit en anglais, compose, interprète et produit seul des chansons d’une authenticité folle. On est frappé d’entrée par les couleurs chaudes des guitares électriques, allant du Chicago blues au rock sans qu’on n’ait jamais l’impression d’un ersatz ni d’une redite. Puis vient la voix, traitée à l’ancienne avec l’écho en slapback, qui ajoute à la pertinence du son. Enfin, la boîte à rythmes, quelques scratchs et synthés çà et là qui donnent à l’ensemble une touche hip-hop électro subtile mais efficace. En 1974, Coluche faisait rire en accolant dans une chanson «blues» et «Clermont-Ferrand», Rivherside change la donne. Du grand art.

Posted on

Rivherside on Rock-N-Blog

Seit längerer Zeit mal wieder was aus Frankreich. RIVHERSIDE aka Renaud Villet macht ElectroBlues der nicht groß herumeiert, sondern direkt auf die Zwölf geht. Nicht alle Songs gehen ganz so offensiv voran wie “Need to Speed”, aber Blues zum Abhängen findet man auf “Electraw Blues Album” nur wenig. Villet spielte in zahlreichen Bluesbands, ehe er sich  entschloß das Zepter selbst in die Hand zu nehmen. Sein 2012 erschienenes Debütalbum “Something on my Mind” war noch echter RootsBlues, aber dann setzte er seinen Blues unter Strom und lies Elemente aus dem HipHop einfließen.

Posted on

review Rivherside on Wasser-Prawda (Germany)

2012 startete der französische Gitarrist/Sänger Renaud Villet sein Soloprojekt Rivherside. Was als traditionelle One-Man-Band begann, ist heute ein Projekt, was Bluesrock mit Elementen aus Hiphop und Electro kombiniert. Mit dem im Juni 2016 veröffentlichten Electaw Blues Album ist Rivherside jetzt beim niederländischen Label Black & Tan angekommen. Die Kombination von Blues und Electro ist in den letzten Jahren in verschiedenen Ländern auf verschiedene Weise probiert worden. Projekte wie Mississippi Big Beat aus Ungarn etwa konnten selbst eingefleischte Electro-Popper und Depeche Mode Fans begeistern. Ähnlich klingen auch die Songs von Rivherside: stoische Rhythmen, gesampelte Gitarrenriffs, Scratching vom DJ im Hintergrund. Und ab und zu kommen auch Hiphop und Beatbox zu Gehör. Normalerweise bin ich bei solchen Experimenten nicht leicht zu begeistern. Oft hört man mehr den Willen zur Fusion als ein wirklich gelungenes Werk. Bei Rivherside allerdings sind die Songs in sich absolut stimmig und mitreißend. Der Blues wird hier nicht vergewaltigt und in neue Formen gezwungen sondern scheint sich organisch und selbstverständlich in diese neue Richtung zu entwickeln. Manchmal erreichen sie gar die hypnotische Tiefe der Stücke von RL Burnside in seinen späten Lebensjahren. So ist das Electraw Blues Album eine echte Empfehlung für all die Bluesfans, die innerlich bereit sind, sich auf ungewohnte und aufregendene Entdeckungsfahrten jenseits der tausendsten Kopie von Sweet Home Chicago zu begeben.

Posted on

review Rivherside on La Grosse Radio

“Des rythmes électro, des influences hip-hop, mais surtout, des titres bien écrits qui savent montrer un respect de la tradition sans s’en encombrer”

Le blues est décidément increvable. Rivherside n’est pas le premier projet qui se réapproprie le vénérable ancêtre du rock, mais fait indéniablement partie du haut du panier. En effet, il ne suffit pas d’ajouter deux louches d’électro et quelques touches de hip-hop au petit bonheur la chance pour aboutir à un résultat probant. Buddy Guy avait parfaitement réussi à proposer du blues moderne sur son album Sweet Tea (2001), tandis que Scarecrow, projet très blues/hip-hop, peine à se montrer vraiment convaincant (au moins sur album, le groupe est bien meilleur sur scène). Lancé en 2012, Rivherside a pour première particularité d’être un one-man band, celui du Clermontois Renaud Villet, dont c’est le deuxième effort long format (sorti en juin dernier, l’été, que voulez-vous), mais le premier sur lequel il emploie sa boîte à rythmes (après deux EP qui lui ont permis d’expérimenter). Première impression à l’issue d’une écoute superficielle, l’homme aime le blues et le connaît sur le bout des doigts : les variations d’un titre comme “Paranoid”, simples en apparence, jouent habilement avec le rythme, de sorte que Renaud parvient à nous tenir en haleine avec un seul riff. Saluons également sa performance au micro : sa voix chaleureuse, avec un côté crooner de bon aloi, sonne authentique mais pas cliché. En parlant de cliché, on ne peut pas dire qu’ils soient nombreux sur cet album : si la présence de la boîte à rythme légèrement électro (on le ressent essentiellement quand le rythme accélère) permet d’apporter une petite touche de renouveau, c’est avant tout via les compositions elles-mêmes que Renaud prend ses libertés avec le blues de papa, pour lequel son amour transparaît néanmoins clairement. Des rythmes électro, des influences hip-hop, mais surtout, des titres bien écrits qui savent montrer un respect de la tradition sans s’en encombrer : l’instrumental “Albert Dre Junior” commence par se concentrer sur la guitare lead, avant de faire place à une ambiance typiquement hip-hop, sans que l’on ressente une quelconque cassure. Comme quoi, bien plus que l’ajout d’influences issues d’autres horizons, le succès (ou au moins, la réussite) dépend avant tout des capacités d’écriture de l’auteur. Les influences hip-hop restent d’ailleurs en retrait, même si le featuring de TDB sur “Muddy Water” est forcément plus explicite. Sur la totalité de l’album, cela reste discret, mais fonctionne tellement bien que l’on pourrait regretter de ne pas voir cette influence davantage présente. Mais c’est bien le blues qui règne en maître tout du long. Alors il y a tout de même quelques riffs qui se répètent un peu ici et là, (“Something”, “See how they shine”), le premier titre (“Need to speed”) sonne un peu plastoque avec une boîte à rythmes et une guitare qui bavent (encore que c’est probablement voulu), et si les influences apportent une certaine fraîcheur (bienvenue), elles pourraient se faire un poil plus présente à l’avenir qu’on ne s’en plaindrait pas. Cela étant, il s’agit moins de reproches que de remarquer que la marge de progression est bien présente : il s’agit, de plus, du premier album (précédé par 2 EP) sur lequel Renaud Villet met de l’eau dans son blues. Ayant développé une personnalité plus marquée, on pourrait peut-être considérer ce Electraw blues album comme le véritable acte de naissance du projet. Un projet qui redonne le goût du blues et montre que le genre a encore un bel avenir devant lui.

Posted on

review Rivherside in ABS Magazine (France)

Le parcours de Renaud Villet est celui d’un véritable passionné de la note bleue, que ce soit comme guitarist chanteur band leader en duo guitare-harmonica ou, depuis 2012 en solo. Et c’est peut-être la a mon sens qu’il a réellemnet trouvé sa voie, dans un blues plus roots, tres orienté Mississippi. Son premier album en one-man-band, <Something On My Mond>, en 2013 (Keffren), avait donné le ton. En 2014, l’orientation évolue avec des sonorités clairement électro et hip-hop. traduites dans un EP autoproduit <Electraw Blues EP>, avant une collaboration en 2015 avec rapper TDB concrétisée par un nouvel EP <Inner Voices>. Mais ce qui manquait a ce musicien toujours en quete d’évolution, c’était un label reconnu et une distribution adéquate. Répons avec Black & Tan, référence pour associer blues et électro. Du coup, la voie est libre pour s’exprimer pleinement avec 12 titres originaux. Renaud assure les parties voix, guitare, basse, drums et programming et des invités l’accompagnent sur certaines faces dont Dave Crowe (du duo Heymoonshaker) a la beatbox sur un titre, LigOne, ou TDB pour ne citer qu’eux. Une version vinyle de l’album est prévue a l’automne, belle récompense pour ce musicien talentueux.

Posted on

review Rivherside from the UK

review new Rivherside by Norman Darwen for BluesInTheSouth:

French blues artist Renaud Villet a.k.a. Rivherside released his well-received first album in 2012, and a couple of years later this one man band from Clermont-Ferrand decided to mix hip hop and electro sounds with his blues. Stop! Don’t go away just yet… take a listen to ‘Albert Dre Jr.’ which offers Albert King licks over a harsh urban beat, or ‘Come Over Here’, with its trance like backing combining with an R. L. Burnside styled approach; so too does ‘Muddy Water’, which also has a rap from TDP. ‘I’m Going Away’ is a John Lee Hooker-ish performance, with the low in the mix vocals adding to the boogie approach, whilst ‘Need To Speed’ is a slab of manic rock and roll and ‘Paranoid’ is a tough blues-rocker. The pace slows again for the folky ‘See How They Shine’, then ‘Skinny Woman’ is a gritty-toned Fred McDowell flavoured piece (plus effects) and ‘Treat Me Right’ hits another powerful blues groove. The set closes out with Dave Crowe and LigOne guesting on ‘Who You’re Talking To’, with the electronic effects pretty noticeable here. OK, I realise that this release is not going to be to everyone’s taste but if you like your blues modern, unafraid to take risks and with a bit of an edge, do investigate this.

Posted on

review Rivherside from France

A l’image de bien d’autres musiques, le blues évolue. Et même si les racines restent les mêmes, des influences modernes se font parfois sentir dans les oeuvres que produisent les artistes de nos jours. Il y a déjà quelques temps, je vous parlais ici-même de Rivherside, projet français émanation d’un p’tit gars de Clermont-Ferrand, Renaud Villet, dont j’avais beaucoup aimé le “Something On My Mind”, quasiment réalisé tout seul. Lors de notre rencontre, il m’avait expliqué qu’à l’avenir, il souhaitait travailler avec un spécialiste de l’électronique. Légère moue de ma part à l’époque, mais à l’arrivée, le nouvel opus de Rivherside, “Electraw Blues Album”, vaut le déplacement. Comme promis, Renaud a recours à l’électronique, et c’est d’ailleurs lui qui est derrière la plupart du drum programming présent un peu partout sur le disque. Il fait également appel à des invités pour un peu de beatbox ou du scratch. Le résultat est surprenant, mais reste fondamentalement blues. Un peu à l’image de ce que fait Gary Clark Jr. de l’autre côté de l’Atlantique, Rivherside prend en compte l’environnement musical d’aujourd’hui et l’intègre dans ses compos pour un résultat qui séduira les oreilles pour peu qu’elles soient un peu tolérantes. Le drum programming se fond finalement assez bien dans “Need to speed”, l’excellent instrumental “Albert Dre Junior”, “Muddy water”, ou la reprise du “Skinny woman” de R.L. Burnside. “Paranoid” (rien à voir avec Black Sabbath ou Grand Funk) sautille comme tout boogie qui se respecte, et le disque est traversé de belles parties de guitare, l’instrument de prédilection de Renaud/Rivherside (“Come over here”, “See how they shine”). Au final, un disque surprenant, qui risque même de rebuter au début, mais qui mérite vraiment l’écoute, ne serait-ce que pour sa volonté d’innover et de proposer un nouveau blues pour le XXIe siècle.