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review Rivherside in Causette Magazine (France)

RIVHERSIDE – BLUES IN CLERMONT

Non, le blues n’est pas mort, car il bande encore ! Qu’on pardonne cette grivoiserie qui n’a d’autre but que de traduire un enthousiasme sincère pour une musique aux pieds solidement ancrés dans le delta du Mississippi, la tête dans le Cloud. Renaud Villet est informaticien à l’Université Clermont-Auvergne, mais c’est bien le virus du blues qu’il a contracté. À l’instar d’un Muddy Waters du XXIe siècle, armé d’une guitare et du logiciel Ableton Live, il écrit en anglais, compose, interprète et produit seul des chansons d’une authenticité folle. On est frappé d’entrée par les couleurs chaudes des guitares électriques, allant du Chicago blues au rock sans qu’on n’ait jamais l’impression d’un ersatz ni d’une redite. Puis vient la voix, traitée à l’ancienne avec l’écho en slapback, qui ajoute à la pertinence du son. Enfin, la boîte à rythmes, quelques scratchs et synthés çà et là qui donnent à l’ensemble une touche hip-hop électro subtile mais efficace. En 1974, Coluche faisait rire en accolant dans une chanson «blues» et «Clermont-Ferrand», Rivherside change la donne. Du grand art.

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Rivherside on Rock-N-Blog

Seit längerer Zeit mal wieder was aus Frankreich. RIVHERSIDE aka Renaud Villet macht ElectroBlues der nicht groß herumeiert, sondern direkt auf die Zwölf geht. Nicht alle Songs gehen ganz so offensiv voran wie “Need to Speed”, aber Blues zum Abhängen findet man auf “Electraw Blues Album” nur wenig. Villet spielte in zahlreichen Bluesbands, ehe er sich  entschloß das Zepter selbst in die Hand zu nehmen. Sein 2012 erschienenes Debütalbum “Something on my Mind” war noch echter RootsBlues, aber dann setzte er seinen Blues unter Strom und lies Elemente aus dem HipHop einfließen.

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review Rivherside on Wasser-Prawda (Germany)

2012 startete der französische Gitarrist/Sänger Renaud Villet sein Soloprojekt Rivherside. Was als traditionelle One-Man-Band begann, ist heute ein Projekt, was Bluesrock mit Elementen aus Hiphop und Electro kombiniert. Mit dem im Juni 2016 veröffentlichten Electaw Blues Album ist Rivherside jetzt beim niederländischen Label Black & Tan angekommen. Die Kombination von Blues und Electro ist in den letzten Jahren in verschiedenen Ländern auf verschiedene Weise probiert worden. Projekte wie Mississippi Big Beat aus Ungarn etwa konnten selbst eingefleischte Electro-Popper und Depeche Mode Fans begeistern. Ähnlich klingen auch die Songs von Rivherside: stoische Rhythmen, gesampelte Gitarrenriffs, Scratching vom DJ im Hintergrund. Und ab und zu kommen auch Hiphop und Beatbox zu Gehör. Normalerweise bin ich bei solchen Experimenten nicht leicht zu begeistern. Oft hört man mehr den Willen zur Fusion als ein wirklich gelungenes Werk. Bei Rivherside allerdings sind die Songs in sich absolut stimmig und mitreißend. Der Blues wird hier nicht vergewaltigt und in neue Formen gezwungen sondern scheint sich organisch und selbstverständlich in diese neue Richtung zu entwickeln. Manchmal erreichen sie gar die hypnotische Tiefe der Stücke von RL Burnside in seinen späten Lebensjahren. So ist das Electraw Blues Album eine echte Empfehlung für all die Bluesfans, die innerlich bereit sind, sich auf ungewohnte und aufregendene Entdeckungsfahrten jenseits der tausendsten Kopie von Sweet Home Chicago zu begeben.

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review Rivherside on La Grosse Radio

“Des rythmes électro, des influences hip-hop, mais surtout, des titres bien écrits qui savent montrer un respect de la tradition sans s’en encombrer”

Le blues est décidément increvable. Rivherside n’est pas le premier projet qui se réapproprie le vénérable ancêtre du rock, mais fait indéniablement partie du haut du panier. En effet, il ne suffit pas d’ajouter deux louches d’électro et quelques touches de hip-hop au petit bonheur la chance pour aboutir à un résultat probant. Buddy Guy avait parfaitement réussi à proposer du blues moderne sur son album Sweet Tea (2001), tandis que Scarecrow, projet très blues/hip-hop, peine à se montrer vraiment convaincant (au moins sur album, le groupe est bien meilleur sur scène). Lancé en 2012, Rivherside a pour première particularité d’être un one-man band, celui du Clermontois Renaud Villet, dont c’est le deuxième effort long format (sorti en juin dernier, l’été, que voulez-vous), mais le premier sur lequel il emploie sa boîte à rythmes (après deux EP qui lui ont permis d’expérimenter). Première impression à l’issue d’une écoute superficielle, l’homme aime le blues et le connaît sur le bout des doigts : les variations d’un titre comme “Paranoid”, simples en apparence, jouent habilement avec le rythme, de sorte que Renaud parvient à nous tenir en haleine avec un seul riff. Saluons également sa performance au micro : sa voix chaleureuse, avec un côté crooner de bon aloi, sonne authentique mais pas cliché. En parlant de cliché, on ne peut pas dire qu’ils soient nombreux sur cet album : si la présence de la boîte à rythme légèrement électro (on le ressent essentiellement quand le rythme accélère) permet d’apporter une petite touche de renouveau, c’est avant tout via les compositions elles-mêmes que Renaud prend ses libertés avec le blues de papa, pour lequel son amour transparaît néanmoins clairement. Des rythmes électro, des influences hip-hop, mais surtout, des titres bien écrits qui savent montrer un respect de la tradition sans s’en encombrer : l’instrumental “Albert Dre Junior” commence par se concentrer sur la guitare lead, avant de faire place à une ambiance typiquement hip-hop, sans que l’on ressente une quelconque cassure. Comme quoi, bien plus que l’ajout d’influences issues d’autres horizons, le succès (ou au moins, la réussite) dépend avant tout des capacités d’écriture de l’auteur. Les influences hip-hop restent d’ailleurs en retrait, même si le featuring de TDB sur “Muddy Water” est forcément plus explicite. Sur la totalité de l’album, cela reste discret, mais fonctionne tellement bien que l’on pourrait regretter de ne pas voir cette influence davantage présente. Mais c’est bien le blues qui règne en maître tout du long. Alors il y a tout de même quelques riffs qui se répètent un peu ici et là, (“Something”, “See how they shine”), le premier titre (“Need to speed”) sonne un peu plastoque avec une boîte à rythmes et une guitare qui bavent (encore que c’est probablement voulu), et si les influences apportent une certaine fraîcheur (bienvenue), elles pourraient se faire un poil plus présente à l’avenir qu’on ne s’en plaindrait pas. Cela étant, il s’agit moins de reproches que de remarquer que la marge de progression est bien présente : il s’agit, de plus, du premier album (précédé par 2 EP) sur lequel Renaud Villet met de l’eau dans son blues. Ayant développé une personnalité plus marquée, on pourrait peut-être considérer ce Electraw blues album comme le véritable acte de naissance du projet. Un projet qui redonne le goût du blues et montre que le genre a encore un bel avenir devant lui.

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review Rivherside in ABS Magazine (France)

Le parcours de Renaud Villet est celui d’un véritable passionné de la note bleue, que ce soit comme guitarist chanteur band leader en duo guitare-harmonica ou, depuis 2012 en solo. Et c’est peut-être la a mon sens qu’il a réellemnet trouvé sa voie, dans un blues plus roots, tres orienté Mississippi. Son premier album en one-man-band, <Something On My Mond>, en 2013 (Keffren), avait donné le ton. En 2014, l’orientation évolue avec des sonorités clairement électro et hip-hop. traduites dans un EP autoproduit <Electraw Blues EP>, avant une collaboration en 2015 avec rapper TDB concrétisée par un nouvel EP <Inner Voices>. Mais ce qui manquait a ce musicien toujours en quete d’évolution, c’était un label reconnu et une distribution adéquate. Répons avec Black & Tan, référence pour associer blues et électro. Du coup, la voie est libre pour s’exprimer pleinement avec 12 titres originaux. Renaud assure les parties voix, guitare, basse, drums et programming et des invités l’accompagnent sur certaines faces dont Dave Crowe (du duo Heymoonshaker) a la beatbox sur un titre, LigOne, ou TDB pour ne citer qu’eux. Une version vinyle de l’album est prévue a l’automne, belle récompense pour ce musicien talentueux.

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review Rivherside – Electraw Blues Album from Belgium !

review for Rivherside on Rootsville (Belgium):

Voor deze Rivherside moeten we afzakken richting Frankrijk en meer bepaald naar Clermont-Ferrand. Het is daar dat Rivherside zijn solo carrière in 2012 leven in blies. Zijn debuutalbum ‘Something On My Mind’ leverde hem als one-man-band meer dan 80 optredens op. In 2014 wilde deze Rivherside zijn horizont verruimen en begon blues te combineren met Electro en Hip-Hop waardoor hij zijn 4-track tellende EP uitbracht met dezelfde titel als nu het full-album. Een jaartje later begon hij samen te werken met rapper TDB en samen brachten ze ook een EP op de markt. Nu in 2016 wil hij met de blues nog verder gaan en als gevolg daarvan verscheen nu dit 12 nummers tellende ‘Electraw Blues’. Voor dit album schreef hij 10 van de 12 nummers en ook rapper TDB is weerom van de partij op diens ‘Muddy Water’. ‘Skinny Woman’ is de enige cover op dit album van de hand van R.L. Burnside. High energy vanaf de eerste song met ‘Need To Speed’ en daarmee wordt de trend van dit album gezet. ‘Who You’re Talking To’ is dan een schoolvoorbeeld waar Reanaud Villet heen wil met zijn visie op de mix van blues met electro. Een nummers waar Dave Crow te horen is op de beatbox en LigOne het ‘scratching’ gedeelte voor zijn rekening neemt. Met ‘Something’ neemt hij een beetje gas terug waardoor deze electraw blues meteen wat verademing geeft. Hopelijk zijn we Renaud Villet aka Rivherside ook eens live aan het werk want ondanks alle electronische toestanden zijn sommige nummers best wel te smaken.